josiane guilland — photographie

2023  |  ISLANDE

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2017  |  EXODE

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Exode

 

Sur la terre pelée
Entre lunaisons et tempêtes
Dans les eaux troubles des rives érodées
Emergent des petits bouts de rien…
Des petits humains ?

 

 

2015  |  BEAUTES VENENEUSES

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Beautés vénéneuses

 

Dans l’envasement d’une rive naturelle mon regard soudain s’accroche.
Partagée entre fascination et indignation, je découvre des «beautés vénéneuses»
tapies dans les creux et recoins du sol asséché.
Je reviens plusieurs fois, aux même heures, pour capter ces irisations empoisonnées,
attirée par le charme perfide de ces séductions artificielles.
Ces découvertes m’incitent à composer des visions dépouillées d’une terre contaminée
par les «Poisons», regard sur un monde fardé à l’avenir fragile …

 

 

2012  |  FREMISSEMENT DU TEMPS

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Frémissements du temps

 

L’ambivalence entre le durable et l’éphémère me fascine :
Le fugitif nourrit l’éternité, les contraires s’unissent.
Les traces d’actions fugaces s’amoncellent comme des couches de sédiments.
Les racines d’une stabilité apparente plongent dans un humus intemporel.
Je prends en compte l’aspect d’éternité par le biais d’un lieu fixe.
La fenêtre sur le toit de mon atelier devient l’ouverture au monde :
Les sommets des mêmes arbres se profilent dans l’espace cadré.
Éléments statiques, ils sont à la merci des manifestations variées et épisodiques du temps.
Le ciel en toile de fond projette sa vision de l’éphémère.
Le vitrage, écran sensible de l’avant-plan, garde les empreintes des mouvances passées,
comme autant de petites énigmes.
Elles s’additionnent, se superposent, se décomposent…
Une lente métamorphose s’opère. Une mémoire se constitue faisant basculer le regard.
L’oeil tantôt s’évade au loin et se perd en rêveries, tantôt s’accroche aux résidus de la matière
pour en saisir le mystère.

 

 

2009  |  ARCHITECTURE

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2009  |  MATIERE

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2008  |  PAYSAGE

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2007  |  THEME : FONDATION

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